Ces petites choses qui peuvent remonter le moral

Il n’existe pas de recette toute faite pour un remède contre la tristesse, alors pour y remédier je m’essaie à un nouvel exercice : penser à de petites choses agréables, qui détendent ou changent les idées lorsque le moral est au plus bas. Quand je suis au max de ma capacité à trouver un peu de motivation dans le gris ambiant dans lequel je nage, cette fois-ci plus que d’y penser, j’agis.

Voici ce qui peut me redonner le sourire ou tout du moins sécher mes larmes.

• Prendre de grandes respirations.

Si l’on m’avait dit de faire ça avant, j’aurais rigolé au nez de cette personne, pourtant cela m’aide chaque jour depuis que j’ai appris à contrôler ma respiration.

• Faire un karaoké sur Sing ! et crier à tue tête.

Je vous assure que ça redonne la pêche, surtout quand vous tentez tant bien que mal à atteindre les graves de Toni Braxton ou les aigus de Mariah Carey.

• Écouter une playlist de musique de relaxation.

Les sons de la nature ont un pouvoir très apaisant.

• Penser à un lieu où je me suis sentie si bien que rien n’aurait pu m’affecter, même pas le bruit d’un moustique dans mes oreilles.

Shooting improvisé à Montréal près du bvd St-Laurent

• Penser à un objectif que l’on s’est fixé et se dire que chaque instant est bon pour faire un petit pas vers lui.

Ça permet de se remotiver et de se concentrer sur quelque chose de bénéfique. Et par conséquent quand on se concentre sur du positif on oublie les petits tracas.

• Appeler ou voir une personne qui va pouvoir me faire rire, me remonter le moral ou les bretelles.

• Essayer de lire sans pouvoir me concentrer.

Ça fait passer le temps et on se concentre sur le fait d’essayer de se concentrer plutôt que sur ce qui nous rend triste.

• Se faire un masque du style de ceux qui durcissent.

Pendant ce temps là aucune émotion n’est permise vu que notre visage est emprisonné.

• Se dire que quand on sera sortie de cette impasse on sera fière de nous et on sera quelqu’un d’un peu plus fort.

Il ne faut pas se leurrer, il y a des fois, où la seule chose qu’on arrive à faire c’est se mettre en boule, pleurer, sécher ses larmes et continuer à pleurer, prendre mille et une position comme si on avait perdu la tête. À ce moment-là, on peut remarquer des choses qu’on n’avait pas vues avant ou se poser des questions inutiles. Pourquoi les larmes sont salées, ce mur aurait besoin d’être poncé ? On analyse chaque réaction de son corps, son coeur qui bat, ses yeux qui piquent. Et une fois qu’on n’a plus de larmes, il ne nous reste qu’à nous relever.

Bonus

Regarder quelqu’un qui écoute la musique dans la rue et qui danse sans avoir le rythme. J’ai l’impression que ces gens sont les plus heureux du monde et se foutent du regard des autres. Ça me remonte le moral immédiatement.

Et vous, avez-vous un remède contre le chagrin?