Souvenez-vous dans mon article De l’autre côté de moi je vous disais qu’on pouvait s’appuyer sur les autres pour rebooster sa confiance en soi.
Je viens insister sur le fait que les autres ne sont censés être qu’un coup de pouce les jours où l’on ne trouve pas le courage de se regarder dans le miroir et de se dire que l’on est forte, belle, capable, motivée… Ils nous soutiennent, mais ne doivent pas être le moteur de notre bien-être. Car le jour où ce moteur est épuisé, en panne ou a simplement fait son temps, à ne pas avoir su entretenir le reste du navire nous nous retrouvons très vite ébranlées. Lorsque l’on apprend à s’aimer du plus profond de notre être, que l’on décide de faire face à nos forces et faiblesses et les accepter, on devient intouchable. Si la terre doute de vous la seule chose qui se passe c’est que vous pouvez vous remettre en question. Alors que si vous n’avez pas confiance en vous et que quelqu’un doute de vous, il y a de fortes chances que vous commenciez à croire en ce qu’elle vous dit et à voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein.
Pour moi, la confiance en soi se travaille tous les jours. Je ne sais pas si c’est possible de ne jamais douter quand on l’acquiert, mais j’aimerais au moins me dire qu’avec on se sent plus fort dans les moments difficiles parce qu’on est sûre de remonter la pente. La confiance que j’ai placée en moi ces derniers temps s’est beaucoup trop reposée sur les autres à mon goût. Résultat, lorsque l’on doute de moi, j’ai l’impression que tous les efforts que j’ai fait pour avoir confiance en moi ont été anéantis.
Je me connais et je sais que je remonterai la pente même si ça prendra plus ou moins de temps. Par chance, j’ai décidé depuis un bon moment de m’interdire d’être négative en continue. Ça peut ressembler à de la schizophrénie parce qu’on rit comme on pleure en fonction de la force qu’on trouve pour aller mieux, mais l’essentiel c’est de toujours sourire au moins une fois dans la journée.
En attendant, j’aimerais dire aux personnes qui sont peut-être dans cette phase de ne pas trop se laisser aller. Tout le monde a le droit d’avoir un coup de mou, de vouloir se terrer à la maison et ne parler à personne, mais personne n’a le droit de se laisser tomber. Certains essaieront de le faire donc ne vous infligez pas cette même bêtise.
Facile à dire, mais pas à faire, j’en sais quelque chose.
Ce que je conseille de faire c’est de chercher autant que possible un objectif auquel se rattacher. Ça ne marche pas tous les jours, mais si aujourd’hui vous avez réussi à être productive ou positive, ne serait-ce que 5 minutes dans la journée, ce sera déjà ça de pris. Essayez d’éviter les journées total échec qui vous feront vous sentir plus mal. Si vous devez travailler 5 minutes et pleurer 10 minutes, ce sera toujours 5 minutes où vous allez de l’avant. Ces 5 minutes à travailler, ces 5 minutes de routine beauté, ces 5 minutes pour aller acheter le pain… ça fera déjà une bonne partie de la journée durant laquelle vous aurez mis le mode battante en service. Si vous n’arrivez pas à le faire pour vous, dites-vous que peut-être le simple fait d’avoir saluer la boulangère aura fait sa journée. Il se peut qu’avant votre visite elle n’ait eu que des malpolis.
Les 5 minutes durant lesquelles vous aurez pris soin de votre peau vous éviteront peut-être une semaine à essayer de vous débarrasser de ce bouton persistant sur votre joue. Cherchez toujours le petit truc qui vous permettra de ne pas être complètement déconnectée. Pensez à Tom Hanks dans le film Seul au monde, si lui il a réussi à survivre grâce à son ballon, il n’y a pas de raison que vous n’y arriviez pas. Si une amie vous fait la morale ou cherche à vous remotiver, envoyez paître la petite voix au fond de vous qui dit qu’elle ne comprend rien et qu’elle n’est pas à votre place. Au contraire, essayez de choper quelques mots, phrases et surtout cette envie qu’elle a de vous voir aller mieux, c’est de l’affection et on en a jamais trop.
Sans vous connaître, je suis sûre que vous êtes capables de plein de choses. Les bons à rien n’existent pas, au pire ils sont bons à faire de mauvaises actions. 🙁
Si vous travaillez, il y a certainement une qualité qui fait que vous êtes où vous êtes. Peut-être votre capacité à être à l’écoute, votre efficacité à vendre des produits ou tout l’amour que vous mettez à faire le café pour les autres le matin. Si vous êtes femme au foyer, vous êtes peut-être une bonne maîtresse de maison, une super maman, une super cuisinière, la femme sans laquelle votre homme serait perdu. Si vous êtes une jeune fille en pleine crise d’adolescence, vous écrivez peut-être de super chansons tristes, la cliente parfaite pour les magasins gothiques ou l’auteure du prochain livre sur comment vivre sa crise d’adolescence sereinement. Cherchez ce qui peut vous valoriser.
Ce qui me valorise en ce moment c’est ma persévérance à essayer de ne pas laisser mes doutes m’anéantir. Aujourd’hui est une journée qui n’est pas des plus productives, je n’ai pas respecté mes priorités et mes engagements, mais j’ai AGI quand même. La preuve, j’écris un article pour le blog, je devais le faire depuis tellement de temps. Certes, on ne saute sûrement pas de joie en me lisant, mais si vous avez connu des passes comme celle-ci et si vous êtes en plein dedans, sachez que vous n’êtes pas seule. Si j’écoutais le côté de moi qui ne se sent pas bien en ce moment, je serais sur mon canapé devant Netflix. J’aurais certainement une boîte de mouchoir à proximité juste au cas où, et annulerais mes plans en en voulant à la terre entière et à moi plus encore. Et certainement occupée à prendre le genre de décisions qu’on regrette rapidement. À la place, j’ai choisi d’essayer de ne pas me sentir nulle à la fin de la journée. C’est relativement bancal comme méthode, mais à défaut d’avoir le smile et de crier à la terre entière que la vie n’a jamais été plus belle, je me dis qu’être honnête n’est pas mal non plus. Je voudrais pouvoir être le smiley qui sourit tout le temps, mais je ne sais qu’être le smiley dans toutes ses déclinaisons.
Sur ces « belles » paroles, j’espère ne pas vous avoir déprimé. S’il y a un message à retenir c’est que quand on se sent au plus bas, la seule chose qu’il nous reste à essayer c’est de remonter. Le risque de chutes va avec, mais comme on dit qui ne tente rien n’a rien..
PS : Je culpabilise en lisant cet article auquel la gaieté fait terriblement défaut. Pour vous montrer que je ne suis pas au bout du bout je vais vous faire une mini liste des choses qui font que je sais que je ne me laisserai pas tomber. Pour commencer, mon monde ne s’est pas effondré, c’est une raison suffisante pour me battre. Je marche, je respire j’ai une famille qui m’aime. Je réalise un projet qui me tient à cœur, je prévois ce que j’ai à faire dans les prochaines semaines et j’arrive à me retenir de prendre des décisions bêtes qui me passent par la tête quand je suis d’humeur maussade.
C’est plutôt pas mal, non ?!
Voilà la playlist que j’écoute en ce moment pour avoir de good vibes, ça aide assez.
Re PS: Une personne vient de me mettre du baume au coeur comme pas possible. Elle vient à peine de faire connaissance avec mon univers et ma démarche via ce blog et elle adhère totalement. Wouhou ça fait tellement plaisir quand vous réussissez à communiquer quelque chose de positif. (Faites comme si vous n’aviez lu cet article qu’à travers ce qui est écrit en gras 😉 ) Comme quoi tout arrive à point. Mieux vaut mal commencer sa journée et bien la finir que l’inverse. Dites vous qu’il n’est que 18h donc la journée n’est pas terminée 😀
Add comment
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.